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Le Shift Project et le plan de transformation de l’économie Française

Nous avons évoqué les travaux de Jean-Marc Jancovici dès la publication de la synthèse de notre plan de transformation en 2021 et nous avons souvent cité en exemple le plan de transformation de l’économie française du Shift Project. Bien que la démarche et les concepts soient similaires, les contextes de la France et de la Tunisie étant totalement différents, les plans sont évidemment distincts. Cet article propose une synthèse des approches et une comparaison entre les deux approches et les deux plans.

Jean-Marc Jancovici et le Lien Énergie / PIB

Jean-Marc Jancovici, co-fondateur du Shift Project et figure emblématique du débat sur l’énergie et le climat en France, est connu pour ses travaux sur le lien entre énergie et PIB. Son analyse repose sur l’observation que la croissance économique est historiquement corrélée à la disponibilité d’une énergie abondante et à faible coût. Selon Jancovici, l’économie moderne est fortement dépendante des énergies fossiles, et toute réduction significative des émissions de CO2 nécessite une transformation profonde des systèmes énergétiques et économiques.

Jean-Marc Jancovici montre que la croissance du PIB est directement liée à la disponibilité d’énergie à faible coût. Une diminution de l’approvisionnement en énergie fossile sans une substitution équivalente par des énergies renouvelables entraînerait une stagnation voire une récession économique. Il propose une nouvelle définition du système productif : Énergie + Ressources + Travail = Système productif produisant des biens et des services.

Par exemple, durant les Trente Glorieuses, la croissance économique des pays développés était largement soutenue par une énergie abondante et bon marché, principalement le pétrole. À l’inverse, les crises pétrolières des années 1970 ont provoqué des ralentissements économiques significatifs dans de nombreuses économies.

Pour notre nation, le constat est sans appel : la Tunisie découvre du pétrole en 1964. Ces gisements permettent de produire jusqu’à 118 000 barils par jour. La Tunisie intègre alors le cercle restreint des nations exportatrices de pétrole, ce qui lui offre des ressources financières importantes pour investir dans son avenir. Malgré une mauvaise gestion, une succession de décisions calamiteuses, la corruption et le clanisme systémique, la Tunisie connaît un développement économique et social exceptionnel au cours des décennies suivantes. Le PIB par habitant quadruple, le taux de chômage est divisé par deux, et l’éducation ainsi que la santé deviennent accessibles à une large partie de la population.

Les investissements sont consacrés à l’agriculture, l’industrie, le tourisme, les infrastructures, l’éducation, la santé et à la création de nos principales institutions. Ils permettent à notre nation de devenir un pays émergent reconnu dans le monde entier, avec un niveau de vie relativement élevé pour l’époque. Cependant, plutôt que de gérer prudemment cette ressource salvatrice, la Tunisie brûle toutes ses cartes. L’essentiel de la production est vendu à 8 dollars le baril, alors que les rapports de prospective de l’époque prévoyaient une augmentation forte à 30 dollars le baril pour la fin des années 90.

En 2000, la Tunisie commence à importer du pétrole tout en continuant à en exporter. L’année charnière 2004 marque le moment où elle devient importatrice nette de pétrole, sans remettre en cause son système productif basé sur une énergie abondante et disponible à moindre coût. Le système s’écroule progressivement, provoquant une série de chocs. Cette période de fin du pétrole signe la fin de l’exception tunisienne. L’État, déjà bien affaibli par sa gestion désastreuse et criminelle du pays, ne peut plus investir ni assurer le train de vie des barons et des cartels du pouvoir.

Les émeutes de 2007 dans le bassin minier de Gafsa sont réprimées brutalement dans le sang et sont suivies en 2008 par la crise financière mondiale. Toutes les conditions sont réunies pour l’effondrement de la dictature, ce qui mène à la révolution de 2011. Cette révolution introduit dans le monde arabe la doctrine Soros, avec ses révolutions colorées soutenues par les Frères musulmans qui arrivent au pouvoir sans programme ni vision ! Aujourd’hui, le modèle mis en place dans les années 70 est toujours en vigueur et explique à lui seul les difficultés socioéconomiques endémiques de notre pays.

Les principes clés proposés par Jean Marc Jancovici :  

Efficacité Énergétique : Améliorer l’efficacité énergétique est crucial, mais cela ne suffira pas à compenser la baisse des énergies fossiles. Il est nécessaire de développer massivement les énergies renouvelables. Par exemple, l’amélioration de l’efficacité des moteurs de voitures permet de réduire la consommation de carburant, mais cette mesure doit être complétée par un développement des véhicules électriques et des infrastructures de recharge pour réellement réduire la dépendance aux combustibles fossiles.

Limites des Énergies Renouvelables : Bien que essentielles, les énergies renouvelables présentent des défis tels que l’intermittence, la densité énergétique et le stockage, qui nécessitent des investissements importants en recherche et infrastructure. Par exemple, les panneaux solaires et les éoliennes produisent de l’énergie de manière intermittente, dépendant des conditions météorologiques. Le stockage de cette énergie pour une utilisation ultérieure nécessite des technologies avancées comme les batteries à grande échelle, qui sont encore coûteuses et complexes à mettre en œuvre.

Sobriété Énergétique : Jancovici plaide pour une sobriété énergétique, impliquant une réduction de la consommation d’énergie à travers des changements de comportement et de mode de vie, ainsi qu’une révision des priorités économiques et industrielles. Par exemple, il propose de limiter à quatre le nombre de vols en avion maximum par personne dans toute sa vie pour réduire l’empreinte carbone du secteur aérien. D’autres exemples incluent la promotion des transports en commun, la réduction de la consommation de biens superflus et l’amélioration de l’isolation des bâtiments pour diminuer les besoins en chauffage et en climatisation.

 

Nos amis du Shift Project

Face à l’urgence climatique et aux crises systémiques qui secouent le monde, le Shift Project, un think tank français, a élaboré en 2020 un plan ambitieux : le Plan de Transformation de l’Economie Française (PTEF). Ce plan vise à décarboner l’économie française d’ici 2050, tout en la rendant plus résiliente et créatrice d’emplois.

Ce plan vise à réorienter les politiques économiques et industrielles pour réduire les émissions de gaz à effet de serre conformément aux objectifs de l’Accord de Paris. L’approche du Shift Project est fondée sur une compréhension approfondie des relations entre énergie, économie et environnement.

Le PTEF n’est pas une simple déclaration d’intention, mais un ensemble de propositions concrètes et chiffrées, élaborées par une large coalition d’experts et d’acteurs économiques. Il s’articule autour de 15 rapports sectoriels qui explorent en détail les transformations nécessaires dans des domaines clés tels que l’énergie, le bâtiment, les transports, l’industrie, l’agriculture et l’alimentation.

Objectifs ambitieux mais réalistes

Le PTEF a pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de la France de 5 % par an dès 2022, pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Ce plan permettrait également de créer 1 million d’emplois nets sur le territoire, tout en améliorant la qualité de l’air et la santé des citoyens.

La méthode de conception du plan

Le plan de transformation économique du Shift Project repose sur une méthodologie rigoureuse et participative, structurée en plusieurs étapes clés :

Diagnostic Initial : Analyse détaillée des émissions de CO2 par secteur (transports, industrie, agriculture, etc.) pour identifier les principales sources de pollution et les leviers potentiels de réduction.

Scénarios Prospectifs : Modélisation de différents scénarios économiques et énergétiques à l’horizon 2050, intégrant des contraintes technologiques, économiques et sociétales.

Consultations Multiples : Implication d’experts, de citoyens, de représentants d’entreprises et d’ONG à travers des ateliers et des débats pour recueillir des avis diversifiés et enrichir les propositions.

Synthèse et Validation : Compilation des recommandations et validation par un comité scientifique indépendant pour garantir la robustesse et la faisabilité des solutions proposées.

Les grands principes directeurs

Décarbonation : Réduction drastique des émissions de CO2 par la promotion des énergies renouvelables et l’amélioration de l’efficacité énergétique.

Résilience : Renforcement de la résilience économique et sociale face aux crises climatiques et énergétiques.

Soutenabilité : Adoption de pratiques économiques et industrielles respectueuses des limites planétaires.

Innovation : Stimulation de l’innovation technologique et sociale pour accélérer la transition.

Justice Sociale : Garantie d’une transition juste et équitable, minimisant les impacts négatifs sur les populations les plus vulnérables.

La Méthode de Travail

Le Shift Project a adopté une approche collaborative et interdisciplinaire pour élaborer son plan. Les principales étapes de travail comprenaient :

Groupes de Travail Thématiques : Constitution de groupes de travail spécialisés (transports, énergie, agriculture, etc.) réunissant des experts de chaque domaine.

Ateliers de Co-construction : Organisation d’ateliers participatifs impliquant des acteurs variés (citoyens, entreprises, ONG) pour co-construire les propositions.

Modélisation et Simulation : Utilisation d’outils de modélisation pour simuler les impacts économiques et environnementaux des différentes mesures envisagées.

Retour d’Expérience : Intégration des retours d’expérience d’autres pays et régions ayant mis en place des politiques similaires.

 

Le plan de transformation économique du Shift Project propose des mesures concrètes et détaillées dans plusieurs domaines clés.

Transition Énergétique

Réduire la consommation d’énergie finale de 40 % d’ici 2050, en s’appuyant sur la sobriété et l’efficacité énergétique.

Sortir de l’utilisation des énergies fossiles d’ici 2050, en commençant par l’interdiction des chaudières fioul dès 2024.

Développement des Énergies Renouvelables pour atteindre 100 % de la consommation d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2050 : Accélérer le déploiement du solaire, de l’éolien et de l’hydroélectricité. Par exemple, l’initiative de la Région Occitanie qui vise à devenir la première région à énergie positive en France d’ici 2050 grâce à l’augmentation de la capacité solaire et éolienne.

Amélioration de l’Efficacité Énergétique : Rénover les bâtiments pour améliorer leur performance énergétique et moderniser les infrastructures industrielles. Par exemple, le programme de rénovation énergétique de la ville de Paris qui prévoit de rénover 1 million de logements d’ici 2050 pour réduire leur consommation énergétique de 60%.

Électrification des Transports : Promouvoir les véhicules électriques et développer les infrastructures de recharge. Par exemple, le projet de l’Île-de-France visant à installer 12 000 bornes de recharge pour véhicules électriques d’ici 2025 pour soutenir la transition vers une mobilité électrique.

Bâtiments

Rénovation : Rénover massivement les bâtiments existants pour améliorer leur performance énergétique.

Construction : Construire tous les nouveaux bâtiments neufs à énergie positive d’ici 2030.

Chauffage :  Développer les réseaux de chaleur et de froid.

Mobilité Durable

Infrastructures de Transport Public : Renforcer les réseaux de transport public pour réduire la dépendance aux voitures individuelles. Par exemple, le Grand Paris Express, un projet de 200 km de nouvelles lignes de métro automatique autour de Paris pour améliorer l’accès et réduire les embouteillages.

Mobilité Douce : Encourager l’usage du vélo et la marche à pied grâce à des aménagements urbains adaptés. Par exemple, la ville de Strasbourg, qui a développé un réseau de pistes cyclables de 600 km, favorisant l’usage du vélo pour les trajets quotidiens.

Covoiturage et Autopartage : Développer des plateformes et des incitations pour le covoiturage et l’autopartage. Par exemple, le programme de covoiturage “Covoit’ici” dans les zones rurales, qui facilite les déplacements partagés dans les zones où les transports publics sont limités.

Investir dans les véhicules électriques et les carburants alternatifs.

Réduire le trafic aérien et développer des alternatives comme le train grande vitesse.

Industrie et Innovation

Technologies Propres : Soutenir la recherche et le développement dans les technologies décarbonées. Par exemple, l’investissement de la France dans l’hydrogène vert, avec un plan de 7 milliards d’euros pour développer cette technologie et réduire les émissions de l’industrie.

Économie Circulaire : Promouvoir la réutilisation, le recyclage et la réduction des déchets. Par exemple, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) en France, qui vise à éliminer progressivement les plastiques à usage unique d’ici 2040 et à encourager la réparation et le réemploi des produits.

Incitations Fiscales : Mettre en place des mécanismes fiscaux pour encourager les entreprises à réduire leur empreinte carbone. Par exemple, le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) qui offre des déductions fiscales pour les investissements dans l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.

Agriculture et Alimentation

Agriculture Durable : Encourager l’agriculture biologique et les pratiques agroécologiques. Par exemple, le plan “Ambition Bio 2022” qui vise à augmenter la surface agricole biologique en France à 15% d’ici 2022.

Réduction des Emissions Agricoles : Mettre en œuvre des techniques pour réduire les émissions de méthane et d’azote. Par exemple, l’utilisation de cultures de couverture et de techniques de gestion du fumier pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les exploitations agricoles.

Alimentation Locale et Durable : Promouvoir les circuits courts et une alimentation moins carnée. Par exemple, les initiatives locales comme les AMAP (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) qui connectent directement les producteurs locaux et les consommateurs.

Éducation et Sensibilisation

Programmes Éducatifs : Intégrer les enjeux de la transition écologique dans les curricula scolaires. Par exemple, l’ajout de modules sur le changement climatique et la durabilité dans les programmes scolaires en France.

Sensibilisation du Public : Mener des campagnes de sensibilisation pour informer les citoyens des enjeux climatiques et énergétiques. Par exemple, la campagne “Faire” du gouvernement français qui encourage les particuliers à entreprendre des travaux de rénovation énergétique.

Formation Professionnelle : Développer des programmes de formation pour les métiers liés à la transition énergétique. Par exemple, la formation des artisans et des professionnels du bâtiment aux nouvelles techniques de construction et de rénovation énergétiquement efficaces.

Justice Sociale et Inclusion

Répartition Équitable : Assurer que les coûts et bénéfices de la transition soient répartis de manière équitable. Par exemple, la mise en place d’un “chèque énergie” pour aider les ménages les plus vulnérables à payer leurs factures énergétiques.

Protection Sociale : Mettre en place des mesures de soutien pour les travailleurs affectés par la transition. Par exemple, les programmes de reconversion professionnelle pour les travailleurs des secteurs fossiles vers des emplois dans les énergies renouvelables.

Accès à l’Énergie : Garantir un accès universel à une énergie propre et abordable. Par exemple, le projet de modernisation des réseaux électriques pour intégrer les sources d’énergie renouvelable et assurer un approvisionnement stable et abordable.

En plus de ces mesures sectorielles, le PTEF comprend également des mesures transversales telles que :

La création d’un fonds de financement de la transition écologique doté de 1 000 milliards d’euros sur 10 ans.

La mise en place d’un système de prix du carbone incitatif.

La formation massive des travailleurs aux nouveaux métiers de la transition écologique.

Le développement de la recherche et de l’innovation dans le domaine de la transition écologique.

Il est important de noter que le PTEF est un plan évolutif qui sera régulièrement mis à jour pour tenir compte des nouvelles connaissances et des changements de contexte.

Shift Project et INTILAQ 2050 : Une Vision partagée pour l’Avenir

Vous êtes nombreux à nous poser des questions sur le lien possible entre le plan de transformation du Shift Project et celui d’INTILAQ 2050. En réalité, le lien se situe bien en amont puisque nos travaux s’appuient sur les études, conférences et publications de Jean-Marc Jancovici depuis plus de 20 ans. Nous avons démarré de manière indépendante la conception de notre plan de transformation au même moment que le plan de transformation de l’économie française, sans le savoir. C’est un hasard. Nous avons évidemment suivi les travaux du Shift Project et sur un certain nombre de sujets, nous arrivons aux mêmes conclusions, avec une différence majeure : une adaptation au contexte tunisien et maghrébin de ces solutions.

Bien que les plans semblent similaires, ils sont en réalité totalement différents. Les travaux du Shift Project ont pour objectif stratégique initial la décarbonation de l’économie française. Le plan de transformation INTILAQ 2050 est construit sur l’analyse stratégique de 13 enjeux de civilisation tels que la géopolitique mondiale, le changement climatique, la disponibilité des ressources, la pollution, l’extinction des espèces, les migrations de population, le système financier, etc. Nous avons donc une première différence majeure : notre approche est plus globale que simplement vouloir atteindre un objectif de décarbonation.

Les situations socio-économiques sont totalement différentes. La France dispose d’un modèle socio-économique performant avec des chaînes de valeur en place, des modèles de production établis et un modèle social structuré.

Le plan du Shift Project ne vise pas à reconstruire l’ensemble des chaînes de valeur, mais à les adapter ou à les modifier dans un objectif de décarbonation, de résilience et de soutenabilité. En Tunisie, nous considérons que nous avons atteint un point de non-retour et qu’il faut repenser le modèle socio-économique complet, car les conditions d’initialisation du système actuel datent des années 70, caractérisées par un pétrole disponible, des grands monopoles, des lobbies et des cartels dans tous les secteurs, la corruption endémique, et des modèles économiques basés sur des salaires à bas coût, comme le tourisme. De plus, des secteurs entier sont basés sur l’exploitation inhumaines et indécentes des populations (Construction, Agriculture, Recyclage, Gardiennage, Ménage)

Face à cette situation en Tunisie, la préoccupation du CO2 semble dérisoire, surtout lorsque l’on sait que l’impact de la Tunisie sur le changement climatique actuel est de 2,5 millionièmes de degrés.

La principale différence réside donc dans notre préoccupation initiale : reconstruire un modèle socio-économique souverain, résilient, conquérant et humain.

Cette reconstruction que nous proposons est basée sur un méta-objectif simple : atteindre le niveau de vie du Portugal en 2050. Pour y parvenir, il est crucial de garantir la disponibilité d’une certaine quantité d’énergie. Consommer cette énergie nécessite un système socio-économique capable de l’absorber pour produire des biens et des services. Avec INTILAQ 2050, nous proposons de reconstruire un “Country business model” pour le pays, avec des macro-chaînes de valeur ou plutôt des écosystèmes de valeur alignés sur nos valeurs fondatrices.

Ainsi, l’approche du Shift Project s’appuie sur un système existant, non remis en cause dans sa structure, mais optimisé dans son mode de fonctionnement. En revanche, pour INTILAQ 2050, nous considérons qu’il faut d’abord reconstruire la structure du modèle socio-économique face aux défis majeurs, non seulement de la décarbonation, mais aussi des 13 enjeux cruciaux pour l’avenir de la Tunisie. Nos valeurs, formalisées dans notre manifeste, permettent de garantir la cohérence d’ensemble : construire une Tunisie souveraine, résiliente, conquérante, qui retrouve sa place de carrefour des civilisations en plaçant l’humain au centre de toutes ses préoccupations.

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